Skip to main content

Formation : tenir compte des traumatismes dans les démarches collectives et les organisations

6 mars 2024

Du 27 au 29 février, notre équipe en planification communautaire globale (PCG) a été l’hôte de notre tout premier Atelier de formation sur l’approche tenant compte des traumatismes dans les organisations. Depuis longtemps, les coordonnatrices en PCG souhaitaient se former pour animer des espaces sécuritaires. La planification communautaire est basée sur la confiance: les gens doivent se sentir en sécurité pour partager leurs idées, leurs craintes et leurs rêves pour leur communauté.

À travers de multiples activités expérientielles, 20 participant.e.s représentant 14 Premières Nations et organisations ont exploré les éléments clés de l’approche :

  • Comprendre ce qu’est un traumatisme et ses impacts sur les individus, les organisations et les communautés
  • Reformer le cercle : comment passer de la violence latérale à la bienveillance
  • Intégrer les six principes de l’approche : sécurité et confiance, choix et voix, forces
    et résilience
  • Renforcer les pratiques pour prendre soin de soi, individuellement et collectivement
  • Se donner un plan d’action pour intégrer l’approche dans les démarches et les
    organisations

La formation a été coanimée par Karonhienhawe Linda Delormier, du Clan du Bécasseau de Kahnawà:ke, et Emily Rice, du Clan de l’Ours de Kahnawà:ke. Catherine Béland et Émie Rainville, de l’IDDPNQL, complétaient l’équipe de formatrices. Depuis 2022, elles font toutes partie du Cercle de Kahnawà:ke pour former des formateurs et formatrices en pratiques tenant compte des traumatismes, mieux connu sous l’acronyme de TOT.

Intégration et mise en pratique

La formation pour tenir compte des traumatismes était très utile, elle devrait être vécue par toute la population et nos dirigeants.

J'aime beaucoup l'apprentissage par l'expérience. Je sais que je vais être en mesure de reproduire plusieurs activités dans mon travail.

Depuis l’atelier, plusieurs participant.e.s nous ont contactés pour nous partager comment ils ont mis en pratique les enseignements de la formation. Ils ont animé des rencontres, donné des conférences, changé leurs façons de travailler en équipe et offert des formations dans leur milieu de travail. Ils ont intégré les principes de l’approche dans leurs vies personnelles et professionnelles. Tous les participant.e.s ont demandé à recevoir d’autres formations sur le même thème, et à ce que la formation soit offerte à toute leur communauté. Dans les prochains mois, nous travaillerons à trouver du financement pour continuer à élargir notre offre de services, en collaboration avec nos partenaires.

Gratitude

Le contenu original de la formation a été codéveloppé par nos mentores : Suzy Goodleaf, Nancy Rother et Karonhienhawe Linda Delormier. Nous les remercions de tracer le chemin de la guérison depuis tant d’années, et de nous avoir réuni.e.s pour qu’ensemble, nous puissions contribuer à reformer le cercle. Merci à Services aux Autochtones Canada qui finance notre accompagnement en PCG depuis 2016.

Enfin, nous sommes remplies d’admiration et de gratitude pour les 20 participant.e.s qui ont osé explorer avec nous ces territoires difficiles et nécessaires. C’est un honneur d’être debout à vos côtés. Amanda Simon (Kanehsatá:ke), Bradley Polson (Long Point), Claudia Néwashish (Manawan), Daren Germain (Mashteuiatsh), Francine Whiteduck (Kitigan Zibi), Gaétan Lefebvre (Kitigan Zibi), Iakohawine Delormier (Kahnawà:ke), Karennaienhne Delormier (Kahnawà:ke), Kim Chevrier (Kebaowek), Kimberly Roy (Abitibi8inni), Marc BlanchetteCourtois (Mashteuiash), Marie-Eve Moreau (Essipit), Mélanie Courtois (Mashteuiash), Misko McGregor (Kitigan Zibi), Roy Weistche (Waskaganish), Sabryna Godbout (Wendake), Samuel Rainville (Pessamit), Sandra Rankin (Abitibi8inni), Thérèse Niquay (Manawan) et Yasmine Fontaine (Uashat mak Mani-utenam).