Accessibles, engagés et surtout rassembleurs

Je suis née à Sudbury, en Ontario, le 13 novembre 1989, mais j'ai grandi à Ottawa. J'ai vécu dans plusieurs endroits différents tout au long de ma vie, ce qui m'a donné l'occasion d'expérimenter toutes sortes de modes de vie, que ce soit dans une communauté isolée dans la toundra du Nunavik ou dans une ville en plein essor comme Ottawa, dans le sud de l'Ontario.

J'ai toujours été attiré par les arts, mais ce n'est que lorsque j'ai pris un appareil photo que j'ai vraiment pu exprimer ma propre forme d'art au monde. Depuis que j'ai pris l'appareil photo et appuyé sur le bouton de l'obturateur, c'est pratiquement tout ce que je veux faire ces jours-ci et je ne le regrette pas du tout. J'aime être dans la nature, c'est là que je me sens le plus à l'aise et en paix. C'est pourquoi la photographie de paysages et d'animaux sauvages a été ma première passion lorsque j'ai commencé à composer des photos.

Au fur et à mesure de mon parcours, j'ai commencé à m'intéresser à d'autres genres photographiques comme les portraits, l'astrophotographie et la photographie urbaine. Je suis un photographe autodidacte qui s'appuie sur Youtube et sur des essais et des erreurs pour apprendre et améliorer ses compétences en photographie. J'ai vraiment hâte de voir où cette route me mènera, même si tout cela reste plus un hobby qu'une profession. Je vais continuer mon voyage et j'espère que vous l'apprécierez tous en même temps que moi. Je vous remercie de votre attention et vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, mes salutations distinguées.

Johnny Boivin est un artiste multidisciplinaire des nations Innu et Atikamekw. Sa photographie, tout comme son art en général, s’inspire des territoires qui l’entourent, que ce soit celui de ses ancêtres ou de passage sur un territoire plusieurs provinces ou états plus loin. De style film, les photos de Johnny ont pour but d’invoquer les souvenirs, de faire de chaque cliché un souvenir presque tangible, où même les odeurs et la température peuvent se traduire sur chaque images.

Theresa MacLeod, photographe crie de Mistissini. Depuis son plus jeune âge, Theresa a toujours été passionnée par les arts, notamment le dessin, le perlage, la couture et la photographie. Theresa offre un large éventail de services photographiques dans sa communauté et dans la région.

Je suis une personne issue de la communauté innue de Pessamit. Dans mon adolescence, je ne comprenais pas ce que signifiait le fait d’être membre des Premières Nations, et, par conséquent, je ressentais peu de fierté par rapport à mes origines.

Heureusement, avec tout ce que j’ai entendu, vu et appris au cours de ma vie, j’ai enfin compris qui j’étais et ce que nous sommes.

J’ai effectué des études pour travailler dans le secteur des services sociaux, et encore aujourd’hui, je m’implique dans certains projets qui me permettent de contribuer au mieux-être des communautés.

Parallèlement à ma scolarité, j’ai toujours exploré mon côté artistique, tant dans le domaine de la musique que dans les arts visuels.

C’est d’ailleurs ce qui m’a poussée à faire un retour aux études et à terminer une formation professionnelle en photographie.

Je souhaite maintenant partager, par l’entremise de mes photos, ce qui fait de nous des êtres si exceptionnels, et ce que représente réellement le fait d’être un membre à part entière des Premières Nations.